Tête de l'art !

Comme à mon habitude, je flânais pour venir à bout de ma pause déjeuner, le museau en l’air, à sentir, renifler, humer les rues de cet arrondissement de Paris que je méconnais et dans lequel – depuis quelques semaines et pour quelques jours encore - je m’égare.

De ces promenades méridiennes, j’essaie de me presser le citron afin d'en extraire quelques bobines d’idées bien ficelées et exploitables. Ce n’est rien de dire que j’ai la trogne en vrac en ce moment. Quoique que j'y fasse, quand le ciboulot ne veut pas, ben, y veut pas. J’ai beau y mettre toute ma (bonne et mauvaise) volonté, mon esprit de réflexion, mon entendement, enfin tout (et c'est pas grand chose, ma bonne dame), pas la plus petite étincelle, pas le moindre brandon, à m'extraire du cerveau.

C’est à en perdre tout à fait la boussole ! 

Lasse de cet embrouillamini, j'ai finalement cessé de me mettre la binette au court-bouillon. Que ne l'eus-je décidé plus tôt ! S'il est une chose formidable dans la vie, c’est que l’on peut compter sur de petits miracles. Ni plus, ni moins. À croiser des trombines et des visages de papier et de peinture, sur les portails, les murs et les boîtes aux lettres, l'inspiration a de nouveau jailli de sous mon front en ébullition.

Servies sur un plateau, voici des têtes de l'art ou des têtes de litote. Rien ne sert de jacasser, il suffit de suggérer et de regarder. 

Je  ne sais de qu'elles éveilleront en soi.
Personnellement, je les ai simplement trouvées belles, chacune à leur façon et, pour des raisons différentes.

#streetart
#tetedelart