La danse du parapluie



Le temps ne sait plus plus s'il doit s'afficher ciel bleu et mine réjouie ou pluie et grise mine. Matin soleil et soirée averse ne s'épousent pas. Il faut donc se prémunir contre ces changements intempestifs et se promener avec son ... parapluie.

De tous les phénomènes urbains et contemporains, la danse du parapluie n'est, certes pas, le plus connu mais bien le plus facétieux. Il survient surtout par jour de pluie féroce et de vent taquin.

Gardez en mémoire l'une de ces journées qui vous aura laissé ruisselant(e), le cheveu mou comme un vieux spaghetti abandonné sur une passoire farceuse et les pieds flic-floc dans des chaussures qui se décollent. Rappelez-vous ce fameux moment où de rage, vous avez flanqué ce p*!:#* de b*?"# de pébroque de malheur qui n'a eu de cesse de se retourner les baleines !


Si vous n'avez pas ouvert vos fenêtres pour emplir vos poumons et humer l'air du matin, c'est tout pimpant(e) que vous pointez une narine (oui, ok, le nez entier mais ça c'est quand vous avez la chance d'en posséder deux. De narines, dois-je le préciser ?) sous de longs sanglots pleuvieux. Et de vous retrouvez à se la jouer collé-serré avec votre parapluie. Quant votre voisine au pied léger préférera, quant à elle, le duo valsé pour se laisser majestueusement glisser jusqu'au prochain abri. Mais oui, la vie est injuste. Alors que vous dégouliner de partout, il en est qui semble passer au travers des éléments.

Ça se corse nettement quand Éole y met du sien et souffle à faire s'envoler postiches et casquettes. À décorner un auroch si vous goûtez de la métaphore. Pour tenter de garder un coin de mouchoir sec, c'est au bokwa qu'il faut s'essayer. Pour un full contact avec le parapluie et tricotage de jambes afin de rester en contact avec le sol.

C'est le moment de plonger dans les poubelles en quête de vieux pépins.


#danseavecunpebroc
#rain



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