Vanité, vanité ...

Rue Ordener

J'aurais bien aimé lui piquer son titre à Thackeray, La foire aux vanités. Mais comment chercher des noises à quelqu'un qui porte le nom de Makepeace ? Ça ne s'invente pas. William Makepeace Thackeray. Sans compter les droits d'auteur ! À défaut, c'est sans vergogne que j'aurais pu plagier l'Ecclésiaste. 

Maintenant que j'ai laissé entrevoir la mienne (de vanité) en étalant un semblant de culture, reprenons. Vanité ce sera. Tous ces crânes dessinés, peints ou réinventés ne pouvaient manquer de capter mon regard.

Rue du faubourg Saint-Martin

À quelques semaines de la Toussaint, il faudrait que je sois particulièrement aveugle pour passer à côté de tous ces signes qui jouent de l’orbite et nous rappellent, immanquablement, notre condition de mortels.


Rue Marx Dormoy

Quand certains expriment leur rage de vivre avec des crânes qui se défient de la fin de tout, lorsque d'autres se thanatossent (remplacer par le verbe qui convient le mieux : tressauter, se trémousser, se plier en quatre ...)  les côtes.

Rue Myrha

Ainsi donc, tout ce qui nous captons à l'extérieur, dans les villes et villages, est le reflet de nos préoccupations, de nos envies, de nos peurs, de nos colères, de nos frustrations ...   Rien de nouveau sous le soleil.


#foireauxvanites
#vanityfair




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