Fantômette, le retour

Rue de Clignancourt

Je me disais (l'avantage de vivre seule, c'est de pouvoir se parler à soi-même), plutôt que de rejoindre la cohorte des invisibles parce que mon profil n'a pas l'heur de taper dans l'oeil d'un super boss, je devrais peut-être me convertir (devenir nonne serait une idée. À moi le gîte et le couvert, plus besoin de me faire de souci pour mon avenir professionnel). Enfin, créer mon propre business.

Rue Léon

Un vendredi matin (inspirant le vendredi), j'ai eu une véritable illumination, une révélation (voyez que je ne plaisante pas avec l'idée d'entrer dans les ordres). Mon cerveau (malade) s'est mis en branle, a hoqueté et crachoté, mais bien évidemment ! Chasseur de fantômes ! Ghostbuster !

Rue Myrha

Quelle meilleure option pour moi qui rêve depuis toujours de pouvoir hurler à quelqu'un, à l'instar du capitaine Haddock, un grossier, un outrancier : "he, vas-y ectoplasme !". 

Comment ? Je vous vois tapoter de l'index sur la tempe. Rabat-joie, pieds sur terre et autre brise la joie, vous me dites : où c'est que tu vas les trouver tes spectres ?  Vous, je ne sais pas mais autour de moi, ça ne manque pas. J'en ai même vu un à bicyclette !

Londres

Fantômette, je deviendrai.


#ghost
#mamanjaipeur