Pour une biodiversité propre


La ville lance son nouveau plan biodiversité ou comment reverdir ses quartiers, favoriser le retour des moineaux, offrir un cadre de vie plus harmonieux et soucieux de son environnement.

On rêve tous de gazon tendre où s'asseoir pour dévorer un sandwich à l'heure de la pause ; de se perdre dans les allées d'un parc et s'imprégner d'odeurs fleuries ; de pouvoir écouter les longues trilles joyeuses des oiseaux.


Avant d'installer des ruches et des toits végétalisés, de promouvoir la culture du champignon dans des souterrains désaffectés ou l'implantation de vergers urbains, balayer devant la porte des citadins, dans les quartiers délaissés du nord de la capitale, pourrait être un bon début.




La biodiversité, en bas de chez moi, a un air d'abandon et ça empire chaque année un peu plus.

La biodiversité, en bas de chez moi, c'est des cartons, des sacs plastiques, des cochonneries en tous genres, en veux-tu, en voilà, quand il n'y en a plus, il y en a encore ...

La biodiversité, en bas de chez moi, est une honte quotidienne, une décharge à ciel ouvert.



Pourquoi un tel laisser-aller, une telle inégalité de traitement d'un arrondissement à l'autre alors que le taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères est le même pour tous ? 

Doit-on en conclure que seuls les favorisés savent apprécier le jet du tuyau sur les trottoirs et le passage de la balayeuse. Les autres, ben, y devront se contenter de ce qu'on leur donne. La porcherie aux cochons.

Et si on allait déverser les déchets de nos rues devant la porte d'entrée de ceux qui font tellement pour leurs chers concitoyens ? Qu'en penseraient-ils ?

La biodiversité, oui. Mais dans une ville propre pour tous.

#lahonte
#dirtyparis

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